dimanche 10 juin 2012

Monumenta 2012

C'est par une journée toute grise que j'ai découvert Monumenta au Grand Palais, et je me rends compte en voyant l'album des images des visiteurs visible sur le site de l'événement combien le rendu peut être différent selon la lumière.

Monumenta, c'est chaque année un artiste différent qui investit la Nef du Grand Palais, lieu exceptionnel en soi et qui prend chaque fois une autre dimension grâce au regard de ces artistes.

C'est une autre façon aussi de voir l'art, on a pas l'impression d'être dans un musée, le visiteur y est invité à prendre le temps de découvrir l’œuvre, de déambuler à son rythme, de s'imprégner du lieu, de l'atmosphère. On se promène, on regarde, on va s'assoir dans un coin, on monte sur l'escalier d'honneur pour avoir un autre angle de vue.
Il y a des documents qui donnent des explications sur l'artiste et l’œuvre et partout des médiateurs culturels sont disponibles pour répondre aux questions que l'on se pose, expliquer la démarche, le projet.
Pour toutes ces raisons, quelques soit l'artiste invité, je vais toujours passer quelques heures sous la Nef du Grand Palais. Cette année, c'est Daniel BUREN qui nous y attend. 


J'avoue ne pas connaitre grand chose de son travail, hormis les colonnes du Palais Royal, mais un documentaire sur ARTE m'avait donné quelques pistes.


Malgré le temps gris qui projetait les couleurs un peu délavées et floues au sol, je me suis promenée dans la lumière, le nez en l'air vers la verrière qui se colorait de jaune, de bleu ou de rouge au gré de mes pas.

 

Le public s'approprie facilement le lieu. Il fait d'ailleurs partie de l’œuvre. Les enfants s'amusent, courent partout et sont particulièrement attirés par les miroirs placés au sol.


J'ai passé un bon moment à observer les réactions des visiteurs. les enfants prennent de l'élan et sautent à pieds joints sur les miroirs alors que la plupart des adultes (moi la première) marque un temps d'arrêt. J'ai quand même "vaincu" mon vertige et je me suis aventurée virtuellement dans les airs. L'effet est vraiment saisissant et on a vraiment l'impression de marché dans le vide quand on monte dessus.

Mais il faut aussi prendre un peu de hauteur en montant l'escalier.

 

J'y retourne la semaine prochaine, en croisant les doigts pour que le soleil m'accompagne.

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