Cette année, le 25 juillet tombe un dimanche. C'est donc une année sainte à Santiago de Compostelle. Le 1er janvier, le mur qui fermait la porte sainte a été démoli et il sera reconstruit le 31 décembre. Et ce soir à minuit, un grand feu d'artifice illuminera la cathédrale.
Je me sens bien à Compostelle. J'y suis allée plusieurs fois. La première, c'est à pied, après 4 semaines de marche depuis Saint-Jean-Pied-de-Port que j'ai découvert cette ville pleine de vie, chargée d'histoire et qui symbolise pour moi non pas la fin, mais le début d'un beau chemin.
C'était il y a 12 ans et c'était la première fois que je partais loin de chez moi, sac au dos pendant un mois. La marche, les paysages, le rythme un peu hors du temps et toutes les rencontres que m'a offert ce beau chemin, tout cela a fait ce que je suis.
Mon dernier séjour à Compostelle remonte à 5 ans déjà. Mais je sais qu'il y a tout là-bas, tout à l'ouest, un coin d'Espagne qui ressemble tant à la Bretagne, une ville qui résonne du son de la gaïta qu'on entend jouer sous le porche de la cathédrale, cette cathédrale vers laquelle on revient toujours et encore, sur cette place de l'Obradorio où, un matin de juin 1998, je me suis retrouvée, un peu étonnée d'y être arrivée. D'un seul coup, je me sentais capable de tellement de choses!
Et je sais que quand l'envie sera trop grande, en quelques heures, si je le décide, je me retrouverai encore une fois sur cette place, à regarder le soleil couchant repeindre en rouge la façade de la cathédrale.
Pour voir ce qui se passe en direct à Santiago, plusieurs webcam sont disponibles, comme celle-ci, sur la Praza do Obradoiro.
Il y a 1 mois
1 commentaire:
GALICIA!..Il semblerait que la Bretagne espagnole est magnifique...
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