lundi 9 avril 2012

Impressions d'Orsay


Le musée d'Orsay est le seul musée que je connaisse où il est interdit de photographier même sans flash. Il y a un peu partout des panneaux qui l'indiquent, et partout des visiteurs qui se promènent avec un appareil photo ou un smartphone à la main pour garder des souvenirs de leur visite ! Les gardiens tentent de temps en temps un "no photo" peu convainquant...

J'ai passé une belle journée à (re)découvrir le musée dans sa nouvelle scénographie. C'était une promenade au milieu de tableaux que je connaissais et aussi (surtout ?) d’œuvres et de peintres qui m'étaient totalement inconnus. Il faut dire que je suis plus une habituée du Louvre que d'Orsay. 

Tout en haut, dans le royaume des impressionnistes, il y avait foule. Il y avait aussi des copistes.


Chaque fois, je me dis que je n'aime décidément pas l'impressionnisme, et pourtant je trouve certains tableaux magnifiques, bouleversants, alors qu'à côté, un autre tableau du même artiste me laisse totalement indifférente. Quand je suis à Orsay, j'alterne donc en permanence entre l'admiration et le "bof", l'ennui et l'enthousiasme.

Il était midi, une pause s'imposait au café Campana.




























J'ai continué ma visite passant d'un courant à un autre, d'une époque à une autre.
Je me suis rendue compte que les œuvres qui m'attirent le plus sont celles qui de loin semblent être des autochromes, comme on peut en voir au musée Albert Kahn. Le contraste et la couleur pour montrer le quotidien, comme dans les tableaux des naturalistes. Mais les symbolistes, certains pointillistes, Van Gogh et tant d'autres m'ont beaucoup touchée.


Voici quelques tableaux que j'ai particulièrement aimés.

L'expulsion du paradis de Franz von Stuck.













La paie des Moissonneurs de Léon Lhermitte.

















La solitude de Thomas Alexander Harrison.
 











Et pour la sculpture, le choix est difficile mais j'ai particulièrement aimé l'impression de calme et de concentration qui se dégageaient de La jeunesse d'Aristote de Charles Degeorge.

























Juste avant de partir, j'ai pu admirer un tableau d'un de mes peintres préférés, Hammershoi, un peu caché derrière la salle des fêtes.



























Avoir le temps de passer une journée entière dans ce musée était un vrai plaisir et j'ai très envie d'y retourner avec mes crayons et mon carnet. Je pourrais par exemple croquer l'Ours de Pompom...




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